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TÉMOIGNAGES

 

Ces témoignages proviennent du Projet de Recherches Archives Æquatoria et sont présentés ici avec l’autorisation de messieurs Honoré Vinck, Directeur du Centre Æquatoria, et Michael Meeuwis de l’International Pragmatics Association (IprA research center, Université d’Anvers).

Le texte qui suit, représente un extrait de: Témoignages africains de l'arrivée des premiers Blancs aux bords des rivières de l'Equateur (RD Congo) -- African testimonies of the arrivals of the first Whites on the river banks in the Congolese Equateur region (+- 253pp) Par / By: E. Boelaert, H. Vinck, C. Lonkama.

 

Introduction:

En 1953, Edmond Boelaert lançait dans la Province de l'Equateur, au Congo belge, une enquête chez les enseignants, catéchistes et autres lettrés concernant les souvenirs de l'arrivée des blancs dans leurs villages le long des rivières de la Cuvette Centrale. Les réponses ont été conservées dans les archives Æquatoria à Bamanya. Boelaert avait fait lui même déjà quelques dizaines de traductions en français. Charles Lonkama, secrétaire du Centre Æquatoria, a fait la suite. Les originaux et les traductions sont conservés à Bamanya et microfilmés en 1992 (film 6, fiches FB 111-128).

Les événements relatés ici se situent principalement durant la période de la récolte du caoutchouc sous le régime léopoldien. Quelquefois, il y a des digressions avant et après cette période. L'intérêt de ces textes réside en premier lieu à ce qu'ils traduisent les sentiments des colonisés. Mais en même temps, ils nous livrent de multiples exemples de ce qui est resté dans la mémoire collective de cet événement majeur de leur histoire récente. L'historien pourra y appliquer toutes les lois de la critique historique.

Notes:

Légende et informations complémentaires : http://www.uia.ac.be/aequatoria/archives_project/BlancsLegend.html

L’intégral des témoignages présentés ci-dessous, se trouve dans les Annales Aequatoria 16 (1995) et 17 (1996).

Système de référence:

Nous mettons pour chaque texte en premier lieu le nom du village selon son orthographe africaine, suivi du numéro du document original et la pagination de l'original dactylographié (par Boelaert). Ensuite, le nom de l'informateur avec, quelquefois, quelques indices sur sa situation au moment du témoignage. Le résumé qui suit est de Charles Lonkama. Enfin, suit le texte proprement dit avec, parfois, quelques notes infrapaginales.

Témoignages:

 

Texte 1

LIFUMBA (M.C BAMANYA)
468/164-166.
Léon BANGELI, ancien moniteur et ancien catéchiste à Lifumba (1) Village entre Mbandaka et Bamanya.

RÉSUMÉ: Rencontre avec le Blanc à Lukolela. Ils remontent le fleuve jusque chez Ikenge (Wangata). D'abord entente puis mésentente. Combat avec les Boloki à Boyeka et à Boangi. Ensuite armistice. Recrutement des soldats à Boyeka, Boangi, Lolifa et Bolombo. Caoutchouc. Vivres pour le personnel du Blanc. Multiples corvées.

TEXTE

Nous avons rencontré le premier Blanc à Lokolela, quand nous y allions vendre des défenses d'éléphants. Nous étions allés avec six esclaves et huit défenses. Le Blanc acheta les défenses et les esclaves. En faisant le commerce, le Blanc ne comprenait pas notre langue. Le prix était indiqué par des lignes sur le sol. Il payait avec des fils de cuivre, des verroteries, et de petites pièces de tissu indigo. Mais nous ne portions pas ces étoffes.
Le Blanc nous suivit et arriva chez Ikenge et Eluwa. Ils se rencontrèrent alors que Ikenge et Eluwa étaient allés placer des filets à l'endroit nommé Ntsabala. Les Blancs les appelèrent en faisant des signes avec les bras; ils expliquaient par signes ce qu'ils désiraient. Mais Ikenge et Eluwa ne parvenaient que difficilement à comprendre leurs signes.

Ikenge et Eluwa leur apportèrent des aliments. Les Blancs les prirent et leur faisaient de nouveaux signes avec les bras. Ikenge et Eluwa les conduisirent dans leur village. Les Blancs établirent leurs maisons de tissu (tentes). Ils questionnèrent Ikenge et Eluwa: "Où habitent ces gens qui sont venus nous vendre des défenses d'éléphants ?" Ikenge répondit: "Ce sont des Boloki" (2). Il le dit à Mangala c'est quelqu'un qui était venu avec les Blancs.
Mangala et les Blancs s'embarquèrent et arrivèrent chez Ioma, le grand patriarche, qui avait vendu les défenses aux Blancs. Le travail d'Ioma consistait à faire des expéditions sur les rivières. Mais dans la vente des défenses, Ioma était malhonnête. Car en les vendant, il le regrettait en son cœur et disait: "Voilà mes défenses qui s'en vont avec les mânes". Lorsque les Blancs et Mangala arrivèrent chez Ioma, celui-ci dit à ses gens: "Voilà ces mânes.

Nous croyions qu'ils étaient partis définitivement, et les voilà encore revenus". Les Blancs étaient venus avec deux bateaux. L'un accosta à Boangi, l'autre à Boyeka. Ce fut une grande bataille, un massacre (3).

Lorsqu'il vit que ses gens étaient morts; Ioma prit la fuite avec ceux qui restaient et abandonna l'endroit aux Blancs. Mais après la bataille, les Blancs passèrent la rivière. Le lendemain, ils revinrent et tuèrent trois hommes. Et l'un des hommes du groupe d'Ioma tua un Blanc. Les Blancs les mirent de nouveau en fuite. Ils demeuraient à bord des bateaux. Puis ils retournèrent chez Ikenge et Eluwa, à Bongonjo, leur village.

Ensuite les Blancs renvoyèrent Mangala chez Ioma, disant- "Pars avec cette balle de fusil. Si Ioma retient la balle, c'est qu'il veut la guerre. S'il ne la retient pas, c'est qu'il ne veut pas la guerre" (Mangala était un soldat des Blancs venu avec eux). Lorsque Mangala parvint chez Ioma, celui-ci ne retint pas la balle, il préférait faire la paix.
Les Blancs envoyèrent encore Mangala auprès d'Ioma pour lui dire: "Ioma et ses gens doivent venir ici". Les Boloki s'embarquèrent donc dans leurs pirogues et arrivèrent à Bongonjo. Les Blancs leur dirent: "C'est très bien d'avoir voulu la paix. Mais amenez-nous des soldats. A cette époque, on appelait les soldats "sentinelles". Ioma acquiesça et dit aux Blancs: "Je vais le dire à ma parenté".

Il le dit à sa parenté et ils donnèrent des hommes dans chacun des villages: Boyeka, cinq; Boangi, cinq; Lolifa, cinq; Bolombo, cinq; en tout, vingt hommes. On les conduisit au Blanc qui dit: "C'est bien, mais aller me fabriquer du caoutchouc". Eux demandèrent: "Comment devons nous faire ?" Les Blancs leur expliquèrent:"Lorsque vous aurez coupé les lianes à caoutchouc, frottez le latex sur le ventre, jusqu'à ce qu'il soit coagulé comme une boule". Ils fabriquèrent le premier caoutchouc et le leur portèrent. Mais les Blancs dirent: "Allez nous en fabriquer encore; chaque village, un panier". Et ils le fabriquèrent.

Ensuite il plaça dans chaque village une sentinelle, c'est-à-dire un soldat qui devait y résider et recueillir le caoutchouc. Si un village ne donnait pas assez de caoutchouc, on coupait les mains des habitants. Ce fut un temps d'extermination. Cette époque du caoutchouc a duré longtemps. Ensuite Ikoka vint remplacer Ntange, pendant que les gens fabriquaient toujours le caoutchouc. Et Ikoka dit: "Le travail du caoutchouc est terminé. Maintenant apportez-moi des poules, des pains de manioc, des poissons, de la viande, chassez et apportez les bêtes. Si un village ne donne pas assez, nous nous battrons". Chaque fois qu'on allait porter ces choses et qu'un village ne donnait pas assez, les sentinelles allaient y tuer quelques personnes, ou on saisissait les gens et on détruisait leurs villages. Cette guerre se nommait: Prise des mains. Quand on portait au Blanc des pains de manioc, on devait les couper pour qu'il inspecte l'intérieur. Si les pains n'étaient pas bien cuits, le propriétaire devait manger tous ses pains, la hotte entière; s'il n'arrivait pas au bout, on le tuait.

Après les pains de manioc, le Blanc nous dit: "Apportez -moi des tiges et des feuilles de palmier. Si un village n'apporte pas assez, il sera puni par la prison". On délaissa donc les pains de manioc, et on apporta des noix de palmes, et des poissons, et des bêtes. A près cela, il dit: "Tressez des tuiles végétales et apportez-les-moi". l payait avec des fils de cuivre (ngelo), et des tissus indigo et du sel. Mais ce sel était appelé pelipeli.

NOTES
1.Les habitants de Lifumba sont les descendants d'esclaves d'origine terrienne (régions de l'Ikelemba et de la Lulonga). Leurs maîtres Boloki les avaient établis à l'intérieur pour s'y adonner à 1'agriculture et à la chasse.

Ils accompagnaient aussi leurs maîtres dans des expéditions commerciales en aval du Fleuve, vers Lukolela, Bolobo et Tshumbiri (G. H.)
2.Boloki = groupe habitant l'embouchure de la Ruki.
3.Le combat a eu lieu le 14.et le 16 novembre 1891, d'après le journal de Ch. Lemaire (Annales Æquatoria 7 (1986)44).A l'origine du combat est une offense de 4 pirogues des Boangi qui naviguaient sans drapeaux, et dont les piroguiers ont refusé de se rendre aux ordres de Lemaire.

Texte 2

COQUILHATVILLE (WANGATA)
41la/40a-4la
Victor NKOINZALE, né le 1 juillet 1901; décédé le 16 septembre 1962.

RÉSUMÉ:"A l'époque d'Ikenge apparaît sur les bords du fleuve un bateau à vapeur. A son bord deux Blancs. Ils seront suivis par d'autres plus belliqueux, mais n'ont pas tué des gens au début, sauf la grand-Mèredu narrateur. Plus tard ce fut la chasse à l'homme, enfants et femmes exceptés. Puis le caoutchouc. Mais comme les riverains n'y étaient pas aptes, on leur imposa la fourniture du poisson, et des chikwangues.

TEXTE:

ARRIVÉE DES BLANCS CHEZ NOUS

Jadis vivait chez nous un homme appelé Eange, fils de Mpokokoji. Il habitait près de Mbandaka, contrée que nous appelons actuellement Coquilhatville. Il avait son homme à lui nommé Ikenge. Ikenge aperçut au loin un grand bateau qui voguait avec bruits. il en demanda aux passagers des'arrêter. Il remarqua qu'ils avaient la peau blanche. Ils étaient venue de Ikolo, et sont sortis par l'affluent Ntsapala. Les Blancs qui étaient à bord, de ce bateau sont Wempa et Batsetsi.

En descendant du bateau, ils ont jeté des perles à la population. Et les enfants s'y sont jetés à qui mieux mieux. Ils ont été suivis quelques jours plus tard par leur ami Ikoka. Les deux premiers Blancs lui ont demandé de les rejoindre. Après Ikoka, deux autres Blancs sont arrivés: Ntange et Wilima. Ils étaient accompagnés de soldats Haoussa. Ils avaient fait la guerre à la population. Pendant cette guerre, le Blanc leur avait donné le consigne de ne tirer qu'en l'air de peur de massacrer la population. Malgré cette consigne, ils ont tué ma grand-mère Ekot'Ekomba. Là-dessus, ils interpellent le Blanc: "si nous continuons à tirer en l'air, les gens n'auront pas peur et ils s'enfuiront dans la forêt, ce qui ne nous permettra pas de les soumettre. La paix ne sera jamais là, car nous continuerons à nous battre".

Le Blanc leur permit de tirer-à bout portant, sans tuer les jeunes filles et les jeunes gens. Ce qui fut fait. Ayant constaté beaucoup de morts, la population se résolut de faire la paix avec ces gens. Elle alla à leur rencontre et leur dit: "Soyez les bienvenus, il n'y a plus de guerre". Après la guerre, le Blanc leur dit: "finie la guerre, mais maintenant je vais vous imposer le travail du caoutchouc. Ils répondirent: "comment récolterions-nous le caoutchouc alors que nous n'en savons rien du tout"? Tout l'entretien est mimé étant donné qu'ils n'ont pas une même langue de communication. Le Blanc prend une feuille sauvage et en fabriqua un entonnoir. Il y fit couler le jus du Costus, et le mélangea avec le latex. Le lendemain le latex se coagula. Fort de cette expérience, la population commença à récolter le caoutchouc. Le Blanc ordonna que chaque village en récoltât 10 paniers par semaine. C'était un travail pénible qui a causé beaucoup de morts et d'infirmités. Les Riverains Elinga ont eu peu de morts, car par nature, ils ne savent pas monter sur les arbres. Ceux qui n'avaient pas le caoutchouc étaient torturés, frappés et emprisonnés. S'étant rendu compte que les Elinga ne supportent pas le caoutchouc, on leur imposa la fourniture du poisson et de la chikwangue.

Quelques temps après, arrivent d'autres hommes blancs, habillés de longues robes blanches. On appelait ces Blancs: "Sango" (Pères) Les deux premiers chez nous se nommaient Pelabe (Père Abbé) et le Frère Paul. Le Blanc recrute les jeunes filles et les jeunes gens pour la plupart orphelins probablement dont les parents ont été victimes du caoutchouc et en confia l'éducation aux Pères.

Texte 3

NKOMBO (M.C. BOKUMA)
651/314-316
François BOMBUTE, séjourna à Boma entre 1906 et 1912. Date de naissance et de décès inconnues. Ancien serviteur d'un médecin italien; juge conseiller à Nkombo.

RÉSUMÉ: L'arrivée du premier Blanc, un missionnaire protestant qui décide de ne pas s'installer à Nkombo, mais à Bolenge, parce que mal accueilli. Un Blanc de l'Etat Ikoka arrive, mais l'accrochage fait peu de morts pour avoir tiré en l'air. C'est un troisième Blanc, Ntange, qui instaure le caoutchouc et d'autres corvées. Les Trappistes arrivent et punissent de maladie du sommeil tout village hostile à leur doctrine. Et c'est cela une raison de la dépopulation de cette région (?).

TEXTE:

L'ARRIVÉE DES BLANCS ET LE TEMPS DU CAOUTCHOUC À NKOMBO

Bambulumbulu est le nom que nos pères avaient donné ici aux Blancs…

IV…. C'est une histoire terrible et triste que cette histoire du caoutchouc. C'est une histoire qui a fait souffrir nos pères, nos aînés et moi même qui écris ceci: on a enduré des intempéries et la faim en forêt. Et la sentinelle Kindo qui nous exterminait par ses tueries! quand le caoutchouc ne suffisait pas, il tuait des gens et le chef du village qui surveillait le caoutchouc. A ce temps on n'avait rien de consistant à manger. S'il y avait des bananes à la bananeraie ce n'est que lui qui les coupait. S'il découvrait que vous avez mangé ces bananes, il vous tuait du coup. S'il trouvait un os ou une arrête, il vous tuait d'un coup de fusil.

V. Après le départ du Blanc Ntange c'est le Blanc Wilima qui lui succédait. Depuis le départ de Ntange c'était fini de la récolte du caoutchouc. Mais quoique Wilima trouvât que le caoutchouc était fini, les misères des gens ne firent que s'accroître. Du temps de Wilima on donnait aux gens jusqu'à 50 coups de chicotte.

VI. Un autre Blanc habitait à Ikenge, du nom de Boweya. Celui-la imposait aux Elinga la corvée du poisson et aux Nkundo celle de l'huile et du manioc. Mais lorsque le poisson apporté par des Elinga avait des asticots ou était pourri, celui qui l'apportait devait le manger tout cru et complètement. Et quand il arrivait qu'il refusait, il était tué d'un coup de fusil et jeté dans la rivière. Et chez les Nkundo si le manioc n'était pas bon ou si l'huile était mauvaise, on était tués et jetés dans la rivière. Ce temps là était bien triste pour nous. Sans nourriture.. Les orages en forêt où nous vivons en fuite, jour et nuit, sans abri.

VII. Puis, Wilima part et le Blanc Lomame arrive. Aucun changement de vie. Aucune différence entre Lomame et Wilima. Les corvées du poisson, du manioc et de l'huile restaient très dures. Avec des punitions de toutes sortes jusqu'à la mort.

…XII. Puis ce fut le caoutchouc de 1940 à 1945. J'ai fait et gagné ces deux campagnes. J'ai reçu la médaille de l'effort de guerre coloniale 1940-1945.

XIII. Avant l'arrivée des Blancs chez nous, nous n'avions pas tant de décès. Mais nous autres autochtones, nous nous tuions et nous nous mangions entre Nkundo et Elinga. Beaucoup mouraient dans les embûches du combat. Mais peu mouraient de maladie. Quand l'État arriva avec sa corvée du caoutchouc cela changea. Mais quand les Pères Trappistes, les Pères d'autrefois, arrivèrent et qu'ils arrivèrent dans un endroit qui n'admettait pas leur doctrine, ils le punissaient par la maladie du sommeil. Lors de cette maladie on n'enterrait plus les gens. C'est une raison de notre dépopulation, de l'extermination des gens. Puis par l'arrivée du Blanc chez nous, il a réuni les gens de différentes régions, et c'est le commencement de toutes sortes de maladies. Autrefois nous n'avions pas beaucoup de maladies. Voici nos maladies: la pneumonie, le pian et les hernies. C'étaient les maladies de nos pères. Mais celles que nous voyons maintenant de toutes sortes, elles viennent de l'arrivée des Blancs et des étrangers chez nous.

Nous qui avons connu le monde d'autrefois, nous sommes tristes de ce monde actuel. Car malgré que vous Blancs, vous nous avez apporté toutes sortes de connaissances et de choses, nous mourons. Nous sommes très tristes. Vous avez apporté la mort. Et voici une question personnelle. J'ai fait les deux campagnes du caoutchouc et j'ai gagné. J'ai bien la médaille de l'effort de guerre coloniale 1940 à.1945, mais pourquoi ne reçois-je pas un permis pour acheter un fusil de chasse ? Je suis devenu vieux et je suis le patriarche du village et "juge-conseiller" des Lifumba Beloko. Pourquoi ne me répondez-vous pas quand je vous demande cela? Croyez vous que je ferai des bêtises quand j'aurai acheté ce fusil de chasse ?

NOTES
1.et 2.4 Remarquez la confusion dans l'homonymie. Est-il possible que Lemaire et Coquilhat aient porté un même sobriquet? Pour Vangroenweghe, le nom indigène de Coquilhat était Wefa (Lire Annales Æquatoria 2(1981)110). Boelaert avait déjà réagi en lomongo en soulignant que Ikoka (ou Ikoka), c'est Lemaire et que Stanley, c'est Tendele: Lokole Lokiso 1 Mars 1955, p. 7.